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Les Lubies de Noryane
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28 février 2012

Le violon d'Auschwitz de Maria Angels Anglada

Couverture Le violon d'Auschwitz

L'histoire : Auschwitz, 1944. Les privations, les coups, les humiliations. Un prisonnier juif, Daniel, lutte pour la survie de son âme. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, il révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d'avoir joué faux. Il va alors devoir fabriquer un violon qui imite le son d'un Stradivarius, car de cet instrument dépend leur salut...
Composant un mélange subtil entre réalité et fiction, des documents historiques entrecoupent le récit comme autant de pauses glaçantes.
Dans la tradition littéraire d'un Primo Levi, l'auteur mène une danse effroyable entre l'horreur de la barbarie et le sublime de la musique.

Verdict : C'est un le sujet qui me tient à coeur; un de mes films préférés est La Liste de Schindler. J'ai été très touchée par Si c'est un homme. Mais contrairement à ce que dit le résumé je n'ai pas retrouvé tout à fait la même veine.

On retrouve bien sûr les éléments d'horreur des camps, les brimades, les coups, les humiliations et ce qui est le plus écoeurant pour moi les expérimentations humaines. Les soldats allemands qui croient dur comme fer à l'idéologie nazi et à sa supériorité mais aussi ceux qui ont conservé une étincelle humaine et qui ne considèrent pas les prisonniers comme des sous-hommes.
Des passages poignants sont les documents historiques décrivant avec froideur et calcul la réalité des camps.

Ce que j'ai moins aimé, c'est justement que je pensais lire un livre dans la lignée de Primo Lévi; et non. L'horreur est bien présente mais Daniel passe de la beauté de son métier, de son amour de la musique au quotidien avec peur mais je n'ai pas retrouvé les éléments qui avaient fait de Si c'est un homme un coup de coeur (à une époque où je n'avais pas de blog). Il peut parraitre étrange de parler de coup de coeur pour un livre sur un tel sujet douloureux, brulant et tellement d'actualité malheureusement.
Je n'ai pas eu l'impression de me retrouver entrainer dans les camps et dans le quotidien des prisonniers.
Il a manqué quelque chose à cette lecture. Dommage.

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Commentaires
L
La différence avec Primo Levi c'est qu'il ne s'agit pas ici d'un témoignage, mais d'une fiction basée sur des faits réels et rédigées à la manière d'un témoignage. <br /> <br /> J'en avais entendu parlé, je l'ai lu, mais je ne le mettrais pas dans les livres qui m'ont beaucoup plu ou touché.
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L
Si c'est un sujet qui te tient à coeur, je me permets de te conseiller "le pianiste" de Wladyslaw Szpilman si tu ne l'as pas encore lu. C'est un témoignage vraiment fort, sur le ghetto de Varsovie notamment.
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L
Ah, tiens, dommage, j'avais les mêmes attentes que toi. Je ne sais pas si je l'achèterai du coup.
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